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vendredi 7 septembre 2018

Voyage à Paimpol - Post-production du film Super 8

Le lendemain de notre retour de Paimpol, le 20 août 2018, j’ai expédié les cartouches de film Super 8 au laboratoire « Super8 Reversal Lab. » aux Pays-Bas.

En attendant le retour des films développés, j’ai cherché une musique pour accompagner le film sur des sites spécialisés dans l’édition de musiques libres de droits. Les deux sites que j’utilise couramment sont Jamendo Licencing et Audionetwork. Après deux à trois heures de recherches, j’ai choisi une musique sur Audionetwork.

Deux semaines plus tard, dès le 3 septembre, Frank Bruinsma (gérant de Super 8 Reversal Lab.) m’a prévenu que les films développés arriveraient prochainement. Effectivement, mercredi 5 septembre au matin, ils sont arrivés à mon domicile.


J’avais demandé à Frank de mettre les 5 bobines de 12 mètres sur une seule bobine de 60 mètres. Je savais que je pouvais utiliser cette dernière avec mon scanner de films. Sans tarder, dans la matinée, j’ai commencé à numériser.

La numérisation des films :
Pour numériser, je dispose d’un scanner de film Super 8 Reflecta. C’est la version européenne du Wolverine Pro que l’on trouve aux États-Unis. Sa résolution est de 1440x1080 (adaptée pour de l’image cadrée en 4/3, ce qui est le cas pour le format standard du film Super 8).

Un point faible est souvent reproché à cet appareil : les vidéos numérisées sont fortement compressées dans un codec MP4. Personnellement, j’ai fait une modification du firmware de l’appareil qui permet de diviser la compression par deux. Mes fichiers de films en sortie du scanner sont donc deux fois plus volumineux qu’avec le firmware d’origine.

Le firmware (non officiel) que j’ai changé est récupérable sur le site suivant :
(Attention : le scanner n’est plus sous garantie après avoir changé ce firmware).


Les réglages que j’utilise pour la numérisation avec le scanner Reflecta sont les suivants :
- Exposition : Zéro (neutre) ;
- Sharpness : Moyen (je sais d’avance que je vais corriger la résolution pendant le montage avec un « Denoiser »).
- J’ajuste aussi la position du cadre afin de la faire coïncider les bords du cadre numérisé sur le bord des images du film.

La numérisation de la bobine de 60 mètres de films a pris environs 2 heures.Il vaut mieux rester à proximité du scanner si jamais le film se bloque pendant la numérisation. Cette fois-ci, ça n’est pas arrivé, aucun souci pour faire passer la pellicule Provie 100D dans le scanner malgré son épaisseur.

Le montage sur FCPX :
Une fois les films numérisés, je les ai importés dans mon ordinateur de montage. Personnellement j’utilise un ordinateur Apple IMac 27 pouces et son fameux logiciel Final Cut Pro X.


Les principales étapes du montage que j’ai suivi sont les suivantes :

1 – Importation des films numérisés.
Pour ce projet, j’ai créé une nouvelle bibliothèque dans FCPX avec les paramètres suivants :
Format : HD 1080p
Résolution : 1440x1080
Bit Rate : 25p (celui qui sera utilisé lorsque le film sera terminé et exporté au standard Européen).
Codec des rendus : Apple ProRes 422
Audio : Stéréo 48kHz

Il faut savoir que le scanner Reflecta, de même que pour les Wolverine, scanne à un bit rate de 30p. Après l’import de fichiers, FCPX doit donc les convertir immédiatement pour les adapter à un bit rate de 25p sur la time-line du projet (opération de « rendering »).

2 – Mise en ordre et adaptation de la vitesse des films.
Le laboratoire de développement ne connaissant pas mon projet, il n’a pas assemblé les films dans le bon ordre. Sur la timeline de FCPX, j’ai donc d’abord mis les bobines dans l’ordre chronologique du tournage.

Ensuite j’ai ralenti la vitesse des films. Le scanner Reflecta a numérisé image par image à une vitesse de 30 images par seconde. Or, j’ai filmé pendant le tournage à une vitesse de 18 images par seconde. Je dois donc ralentir chaque bobine numérisée à 60% de sa vitesse numérisée par le scanner (18/30 = 60/100).

3 – Montage « Rough Cut » puis « Fine Cut ».
J’ai découpé chaque plan un par un, puis j’ai commencé la partie du montage que je trouve plus intéressant car créatif : J’ai supprimé les plans en double (pour ne garder que les meilleurs) ainsi que les plans que je considère comme ratés.


Ensuite j’ai mis la musique, et j’ai cherché à monter les plans en rythme avec cette musique. C’est difficile car tous les plans sont interdépendants dans leur durée. Une erreur dans la durée d’un plan, et c’est toute la suite du montage qui ne suit plus le rythme de la musique !

Progressivement j’ai affiné le montage, toujours avec cette contrainte de rythme, en supprimant progressivement les plans qui me paraissaient les moins utiles.

Remarque : Sur ce montage, je me suis souvent posé la question de la durée finale du film : 4à 5 minutes ? Ou plutôt 6 à 7 minutes comme cela semble arriver maintenant ?

Je me suis dit que si je faisais une version plus courte (moins de 5 minutes), j’aurais aussi envie de faire une version plus longue pour montrer les images que je n’aurais pas gardé dans la version courte. Donc, j’ai finalement décidé de ne faire qu’une version longue. Peut-être certains spectateurs trouveront que c’est un peu trop long... Mais faire une version plus courte aurait dénaturé le sujet du film. Il s’agit avant tout de mettre en valeur une ville portuaire typique de la Bretagne.


4 – Application de corrections diverses :
Après le « Final Cut » j’ai ajouté des titres et génériques et fait des améliorations :
-      Recadrage de chaque image.
-      Utilisation du Denoiser via le plug-in Neat Video Denoiser.

Il est recommandé d’utiliser le Denoiser à la toute fin du montageparce que le calcul des rendus (« rendering ») est très long. Il faut laisser travailler l’ordinateur tout seul avant de voir le montage terminé complètement.

Pour les réglages, j’ai utilisé un profil générique de niveau 5 (Denoiser moyen) sur 7 maximum. Le film numérisé étant à l’origine d’une bonne résolution, je n’ai pas estimé nécessaire d’appliquer un effet de Denoiser maximum (ce qui était différent dans le précédent montage d’un film Super 8 à partir d’un négatif Kodak Vision 200T où la résolution du fichier numérisé était moins précise).

5 – Exportation du film et diffusion.
Une fois le montage entièrement terminé (et après plusieurs lectures complètes pour vérifier le résultat), j’ai exporté le film sur un format MPEG4-H264 en résolution 1440x1080 25p.

Après avoir vérifié le fichier final, je l’ai transféré sur Vimeo.

Le film terminé en version longue est visible sur le lien ci-dessous :
https://vimeo.com/288579359/495d72ca81
Une version courte est visible sur le lien suivant :
https://vimeo.com/288943159/774ddc5583

vendredi 17 août 2018

Voyage à Paimpol - Jour 2 - Tournage en Super 8

Nous sommes à Paimpol pour la deuxième journée, et j’ai décidé la veille au soir d’aller filmer la ville en Super 8 le lendemain matin.

Ce choix était le bon. A 9h30 ce matin le temps était bon, un peu nuageux, avec de beaux rayons de soleil. La lumière était belle, propice à faire de belles images. Aussi, il y avait peu de monde dans les rues et sur le port, ce qui a permis d’éviter la gêne par la présence de la foule, comme celle qu’il y avait hier après-midi.

Dès notre arrivée au port, j’ai sorti la caméra et ses accessoires de ma voiture. Pour la première fois, j’ai utilisé la matte-box que j’avais spécialement adapté à cette caméra, la Braun Nizo 6080.

J’ai préparé les 5 cartouches de film Fuji Provie 100D, j’ai chargé la première dans le magasin de la caméra, et me suis mis en marche autour du port de Paimpol pour filmer.


J’ai enchaîné les plans comme je l’avais prévu la veille : D’abord filmer les bateaux de pêche. Puis certains bateaux de plaisance…


Ensuite je suis allé dans le centre-ville filmer le quartier ancien, la grande place dite du « Martrois » et deux de ses rues adjacentes. Y compris quelques commerces à la belle vitrine, où ils vendent des produits typiques de la région.


En avançant dans le tournage, je veille à modérer la consommation de pellicule, afin d’en avoir assez pour aller jusqu’au bout de ce que j’ai prévu de filmer.

Les cartouches s’enchaînent : La première terminée, je la remplace par une seconde. Plus loin, je la remplace par une troisième. Je pense à chaque fois à nettoyer la fenêtre du magasin avec un pinceau souple afin d’éviter la présence de poils sur la pellicule.


Puis à la troisième bobine, une mauvaise surprise : le film n’avance plus dans le magasin de la caméra. Je ressorts celle-ci, vérifie qu’elle n’est pas terminée, puis la remets dans la caméra… Ca marche de nouveau !

Je poursuis mes pérégrinations autour du port : Même problème avec la cartouche suivante ! Ca remarche à chaque fois que je ressort et remets la cartouche dans le magasin.


Un nouveau souci : à chaque fois que j’effectue cette opération (retirer et remettre la cartouche dans le magasin) le compteur de caméra se réinitialise, et, finalement, je ne sais plus où j’en suis dans la consommation de pellicule…

Arrivé au bout du parcours que j’avais prévu de filmer, j’avais tellement peur de manquer de pellicule, qu’il m’est resté une cartouche vierge ! J’ai donc filmé des scènes en plus… Comme c’était le matin, la marée était haute, il y avait de l’activité dans le port (entrée et sortie des bateaux). J’en ai profité pour filmer cette activité. Ce devrait être une surprise à regarder lorsque le film sera terminé.


Conclusion : des surprises lors d’un tournage sur la vie réelle, il y en a toujours, des bonnes et des moins bonnes. Ici, la technique n’a pas toujours été à la hauteur de ce que j’ai l’habitude de connaître avec la pellicule Kodak négative, série Vision, spécialement prévue pour le Super 8. Avec la Fuji, c’était un premier essai avec un film inversible couleur… En attendant la sortie de la nouvelle pellicule Ektachrome 100D prévue par Kodak pour l’automne 2018 ?

Trois remarques :

- Le fait que les cartouches fassent 12 mètres au lieu de 15 mètres sont un souci pour estimer la consommation de pellicule lorsque l’on filme. Le compteur de la caméra « croît » que la cartouche fait toujours 15 mètres. Alors pour estimer sa consommation, il faut faire des conversions. Un peu délicat.

- J’avais été avertis sur les risques de blocage du film Fuji Provie pendant le tournage. En sortant et réintroduisant la cartouche dans le magasin de la caméra, c’est à chaque fois reparti. Le problème s’est en fait posé au moins sur 3 bobines sur les 5 que j’avais à ma disposition. Cela ne m’est jamais arrivé avec de la pellicule Kodak auparavant.

- Conséquence du précédent blocage : le compteur de la caméra se réinitialise à chaque fois que je sors et réintroduis la cartouche dedans. Résultat : je n’arrivais plus à savoir quand j’arrivais en fin de cartouche. Il est possible que j’ai filmé quelques scènes sans enregistrer quoi que ce soit. C’est après le développement et la numérisation du film que je le découvrirai !

Merci à Dany Van Damme pour les photos de ce jour. Elle m'a bien assisté dans ce projet.

jeudi 16 août 2018

Voyage à Paimpol - Jour 1 - Repérages

Nous sommes arrivés à Paimpol en milieu de journée, après 3 heures de route depuis nos domiciles en Mayenne. 

Notre premier déjeuner nous a rapidement fait entrer dans l’environnement local : Un plat de moules marinières, façon bretonne, nous a dépaysé et nous a aussi calé l’estomac pour l’après-midi.

Le programme de cet-après-midi a consisté à faire des repérages pour le projet de film en Super 8 que je souhaite réaliser sur cette belle ville portuaire. La météo n’était pas très favorable pour la lumière. Toutefois, les prévisions prévoient un bel ensoleillement pour les trois jours à suivre.

Nos pérégrinations nous ont mené à partir d’une extrémité du port, pour longer en premier lieu les bateaux de pêche. C’est un sujet qui me plaît particulièrement et que je compte reprendre longuement lors de mon tournage en Super 8.


Nous prolongeons notre promenade vers le centre du port où les premiers bateaux de plaisance sont accostés. Ceux-ci sont présents en grand nombre.

Pour le tournage, je compte privilégier quelques prises de vues sur les embarcations les plus atypiques, c’est-à-dire les gréements en bois, bien plus jolis que la majorité des bateaux modernes.


Depuis le centre du port, nous avons bifurqué vers le centre-ville ancien où l’architecture y est remarquable. J’envisage de faire quelques prises de vues en Super 8 de l’ensemble de cette architecture pour en montrer les aspects typiques que l’on trouve dans les villes bretonnes.

En déambulant dans les petites rues piétonnes, j’ai eu l’idée de faire, peut-être, du time-laps pour filmer de façon plus dynamique certaines ruelles. A voir…


En revenant sur le port, nous avons poursuivi notre marche vers la seconde moitié des quais. L’ensemble est occupé par des bateaux de plaisance d’un intérêt limité. Toutefois, l’architecture des immeubles faisant face est plus intéressante, je prévois de les filmer.


Enfin, un sujet a attiré ma curiosité lorsque nous avons atteint l’autre extrémité du port : un cimetière de bateaux abandonnés. Sujet à retenir pour le film…


Deux remarques :

- Les repérages ont eu lieu aujourd’hui entre 14h00 et 17h00. J’ai entretemps remarqué que la foule s’accroissait considérablement pendant l’après-midi. S’il fallait revenir filmer le lendemain à la même heure, cette foule pourrait considérablement gêner le tournage. Après réflexion, j’ai décidé de venir plutôt le matin pour tourner. Demain, il devrait faire beau temps et la lumière devrait être belle, le soleil pas trop haut dans le ciel. La population devrait être moins nombreuse…

- Je dispose de 13’20’’ de pellicule. C’est à l’avance que je dois calculer la quantité de pellicule à utiliser pour chaque partie du sujet que je prévois de filmer. Il s’agit d’équilibrer la consommation tout au long du tournage, dans les différents lieux que j’ai retenu de mettre en avant dans le film. C’est un aspect important, de mon point de vue, qu’il est nécessaire de prendre en compte à l’avance. D’où l’intérêt de ces repérages.

Allez, une bonne nuit de sommeil, et on devrait être prêt pour le tournage demain matin.

mardi 14 août 2018

Voyage à Paimpol - Préparation

Du 16 au 19 août 2018, je prévois de partir avec une amie, faire un petit voyage en Bretagne (côte Ouest de la France). Destination : Paimpol, dans les Côtes d’Armor.

J’ai pour projet de réaliser deux films documentaires de création. Le premier doit être réalisé en film Super 8, le second en vidéo numérique HD.

Voici le matériel audiovisuel que je prévois d’emmener pour réaliser les deux projets de films :

CAMERA SUPER 8 BRAUN NIZO 6080 
C’est la meilleure caméra Super 8 que je possède. Elle est une des plus silencieuses qui existe. Je l’utilise en priorité car je vais y mettre de la pellicule Super 8 FUJI PROVIE 100D qui est un film épais. Il y a besoin d’une caméra avec un mécanisme d’entraînement robuste, et cette caméra semble être la plus solide à ma disposition.




Je dispose d’accessoires intéressants pour cette caméra : Un convertisseur grand angle UTRAWIDE TYPE NIZO III et une matte-box que j’ai adapté moi-même à partir d’un modèle pour DSLR. Autres accessoires très importants : des pinceaux à poils souples pour nettoyer la fenêtre de prise de vues de la caméra à chaque fois que je charge une nouvelle cartouche de film. Cela évite d’avoir des poils sur le film pendant le tournage. Il est recommandé de ne pas utiliser de bombe à air comprimé parce que l’air à haute pression envoie les poussières sur l’objectif, à l’intérieur de la caméra.


Côté film, comme je l’ai dit précédemment, je vais utiliser de la FUJI PROVIE 100 D. Je dispose de 5 cartouches de 40 mètres. Je prévois de filmer à 18 images/secondes, donc je devrais disposer au total de 13 minutes et 20 Secondes de rushes. Avec cette quantité de pellicule, je réalise en général un film monté de 4 à 5 minutes.

CAMERA VIDEO PANASONIC FZ1000
Cet appareil est un bridge, qui a des fonctions semblables à un DSLR, sauf que l’objectif n’est pas interchangeable. C’est un appareil que j’utilise uniquement pour faire de la vidéo. 
Je l’utilise quand je veux filmer de façon discrète, lorsque je ne veux pas que les gens soient gênés par la présence d’un plus gros appareil.



Je trouve que ses performances sont les meilleures en vidéo HD qu’en 4K-UHD.
Le zoom est d’une assez grande amplitude en vidéo et commence avec un vrai grand angle en HD (de 28 mm jusqu’à 448 mm avec le stabilisateur en marche).
De plus, il est d’une assez bonne sensibilité en basse lumière (jusqu’ 800-1600 ISO) et dispose de réglages permettant de faire des prises de vues avec une plage dynamique assez large(scène-ciné-dynamique).

Côté son, un micro externe est indispensable car la caméra génère un bruit de ventilateur audible dans les micros internes. Avec le micro externe type RODE VIDEOMIC PRO, que j’utilise, le bruit du ventilateur est quasiment inaudible.

Il n’y a pas de prise casque pour contrôler le niveau sonore, mais pour moi ce n’est pas gênant, car pour rester discret, j’évite de porter un casque quand je filme. Heureusement il y a un indicateur de niveau audio sur l’écran, c’est toujours utile pour s’assurer de l’enregistrement du son.

En bref, c’est un appareil que j’ai acheté il y a 3 ans, et qui à l’époque représentait un très bon rapport qualité/prix. Aujourd’hui, je ne le trouve pas du tout dépassé, même si la mode en vidéo de nos jours est de filmer en 4K-UHD.

AUTRES ACCESSOIRES
En complément des caméras, je vais emmener d’autres appareil que je considère indispensables selon mes besoins :

- Un trépied que je compte utiliser surtout avec la caméra Super 8. C’est un Manfrotto MT294A3, de petite taille et robuste, pratique pour voyager. Avec la tête MVH500AH du même fabricant, il dispose de la fluidité nécessaire pour réaliser des mouvement panoramiques de qualité.

- Un ordinateur portable (je dispose d’un MAC BOOK PRO récent) : pour exploiter les photos que je compte faire lors des différents repérages. Aussi pour préparer les articles que je vais mettre dans mon blog. Je dispose de deux disques durs externes – 1 pour stocker les photos et un autre pour les vidéos.

- Un téléphone mobile : Je le mentionne car ce sera le seul moyen d’accès à Internet pour rédiger les articles sur le blog.

- Une rallonge électrique + multiprise : pour charger tous les jours les batteries des différents appareils que j’utiliserai (ordinateur, caméra vidéo et appareils photos numériques…).

- Un enregistreur de sons TASCAM DR 07 MK2 (pas sur la photo). Je l'ai prévu à la dernière minute. Je peux l'utiliser pour enregistrer des sons d'ambiance, parfois même de la musique prise en "live" à l'occasion du tournage du film en Super 8.



Évidemment tout ceci n’est qu’une partie de tout le matériel que j’emmène avec moi. Comme je vais faire du camping pendant 4 jours, j’ai aussi préparé tout le matériel nécessaire pour camper à deux.

vendredi 10 août 2018

Voyage à Paimpol - Introduction

Du 16 au 19 août 2018, je prévois de partir avec une amie, faire un petit voyage en Bretagne (côte Ouest de la France). Destination : Paimpol, dans les Côtes d’Armor.

J’ai pour projet de réaliser deux films documentaires de création. Le premier doit être réalisé en film Super 8, le second en vidéo numérique HD.

Voici ce que nous prévoyons de faire pendant les quatre jours de ce voyage :

Jeudi 16
Matin, départ de la Mayenne pour faire la route jusque dans les côtes d’Armor.
Arrivée à Paimpol en milieu de journée.
Visite de Paimpol après le déjeuner – Repérage photographique de la ville afin de préparer le tournage d’un film sur la ville en Super 8.
Fin de journée : Installation dans un camping à proximité de Paimpol.

Paimpol et son port de plaisance

Précision : Avant de réaliser un film documentaire en Super 8, j’aime bien repérer les lieux à l’avance, afin d’avoir une idée précise de ce que je trouve intéressant de filmer. Cela me permet, le jour du tournage, de ne pas gaspiller de pellicule en évitant de filmer des éléments que j’aurais précédemment estimé non essentiels. Il s’agit d’être « efficace » avec la consommation de pellicule.

Vendredi 17
Matin, petite randonnée à quelques kilomètres de Paimpol, dans une région appelée la Côte de Granit Rose. A l’occasion d’une marche de deux heures environs, je prévois de quelques photos des paysages de la Côte le long du sentier de randonnée que nous suivrons.
Après le déjeuner à Paimpol, nous nous reposerons dans notre camping pour éviter les possibles fortes chaleurs de la journée.
En fin d’après-midi, nous retournerons à Paimpol pour filmer la ville en Super 8. A cette heure de la journée, la lumière devrait être assez belle (pas trop intense, s’il n’y a pas de nuage), et le soleil sera assez bas dans le ciel.


La côte de granit rose

Précision: Le planning de cette journée peut être modifié selon la météo. En Bretagne, le temps peut changer très vite. Il peut y avoir de la pluie pendant quelques heures et après un beau soleil. C’est difficilement prévisible et c’est la veille que je pourrai prévoir précisément l’organisation de la journée.


Samedi 18
Journée entière sur un voilier traditionnel en bois « l’Enez Koalen ».Nous irons naviguer dans l’archipel autour de l’île de Bréhat, située au large de Paimpol. Nous ne débarquerons pas sur l’île. A cette occasion, je compte réaliser un film en vidéo numérique HD sur le bateau pour relater cette journée. Le bateau lui-même, la navigation et la réalisation des manœuvres des voiles devraient être d’un intérêt tout particulier.

"L'Enez Koalen", voilier traditionnel en bois

Dimanche 19
Matin : nous quitterons définitivement le camping où nous aurons séjourné.
Nous prendrons la route pour descendre la côte Ouest de la baie de Saint Brieux
Nous comptons faire un arrêt à Binic. Nous y déjeunerons et ferons une ballade découverte le long du port. Je me contenterai d’une simple séance de photos pour garder un souvenir de notre passage.
Plus tard dans l’après-midi, nous devrons prendre la route pour la Mayenne et rentrer chez nous.


Binic